En voilà une bonne nouvelle : la saison de la sardine a commencé. De mai à novembre, sa chair étant ferme et grasse, c’est la période idéale pour la savourer, accompagnée, pourquoi pas, et avec modération, d’un verre de vin blanc sec plutôt « jeune ». Un délice ! On peut l’aimer, grillé au barbecue — les voisins, un peu moins — ou encore en rillettes… Quelle que soit la manière de le consommer, ce petit poisson d’une vingtaine de centimètres s’avère être un sacré atout pour notre santé.
Que dire d’autre d’un aliment qui permet de lutter contre l’anémie, bon pour le cerveau (acides gras polyinsaturés) bon pour les os — 100 g de sardine en conserve apporteraient en moyenne 400 mg de calcium, ce qui représente un tiers de litre de lait — bon pour les muscles (protéines) et bon pour le cœur (oméga 3 et Vitamine B12). Oui, tout cela dans une sardine, qui doit son nom, au passage, à la Sardaigne. La raison ? Les Grecs avaient remarqué qu’elle abondait dans ses eaux côtières. Faut-il également rappeler qu’on en trouve aussi en Bretagne sud ?
Avant d’atterrir dans nos assiettes, elle aura été attrapée. Élémentaire, mon cher Watson ! Cela fait depuis la préhistoire qu’elle régale l’humanité. Les Romains faisaient fermenter sa chair et ses viscères pour concocter une sauce, appelée Garum. Appétissant, n’est-ce pas ? Aujourd’hui, elle sont péchées à la senne, une technique qui consiste à capturer les poissons à la surface en pleine eau en les encerclant à l'aide d'un filet, d’une senne ou à la bolinche, qui consiste à les entourer avec un filet profond, que l’on referme à la base, avant de le remonter. Ensuite, elles sont travaillées et conditionnées dans des ateliers comme ceux que l’on trouve à Lorient. Puis expédition, préparation, dégustation…