Contrairement à son cousin norvégien, le Salmo Salar — son nom scientifique — bénéficie de conditions d’élevage quatre étoiles. D’abord, les fermes sont situées en pleine mer où se mélangent les courants froids et les courants chauds duGulf Stream. Ici c’est plutôt ambiance banlieue cossue que HLM. On compte deux Bradáns - là, c’est en gaélique - pour 1000 litres d’eau de mer pure. Inutile de préciser que leur nourriture exclusivement biologique est garantie sans OGM, sans antibiotique, sans antioxydant de synthèse, et sans colorant artificiel. Tout cela sous le contrôle de Bord Bia, l’office de promotion des produits agroalimentaires du pays. On l’aura compris : qualité et éthique priment sur quantité. 15 000 tonnes pour l’Irlande par an contre 1 050 000 tonnes pour la Norvège. Un calcul gagnant. Ces pratiques écologiques et durables ont permis à l’Irlande de produire plus de 80% de sa production annuelle de saumon sous le label bio. Sans parler du fait que de grands labels européens en reconnaissent la qualité !
Il est plus prononcé que celui d’autres saumons. La chair est plus ferme. Il n’y a plus qu’à le déguster dans une salade de pâtes, dans un wrap, dans une verrine, accompagné d’avocats, sur une tartine de chèvre… Il y a mille et une fois de l’accommoder.
Et surtout sans modération.
Ses omégas 3 diminueraient les risques de maladies cardiovasculaires, de dépression, de maladie d’Alzheimer et favoriseraient le bon fonctionnement du cerveau. Ses acides gras quant à eux, réduiraient la tension artérielle, et le taux de triglycérides.
Et maintenant, à table !